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Avantages et Inconvénients de l'Hyperloop

La Sécurité

La Consommation

Les lignes hyperloop

Les stations hyperloop

La Sécurité

  • Urgences en rapport avec les passagers à bord (blessures)

Dans chaque capsule, il y a un poste de communication avec la station principale, ce qui permet aux passagers de rapporter n'importe quels incidents au sein de la capsule et ainsi demander de l'aide si besoin. Il y aura aussi dans chaque capsule la présence d’un kit de premiers secours, à la disposition des passagers en cas de malaises ou blessures.

Le but du système de sécurité est de permettre une communication directe, rapide et facile entre les capsules et la station opératrice. Ainsi, dans le cas d'une urgence, l’anomalie, quelle qu’elle soit, serait communiquée à la station et la capsule, ainsi la capsule pourra rejoindre une destination où il y aura des secours (prévenus par la station).

NB: prise en charge de la situation plus rapide que dans l’avion par exemple. En effet contrairement à l’avion, en cas de problème dans une des capsules il suffit juste de finir le trajet prévu et d’aller au point de rencontre avec les urgences médicales.

 

  • Les urgences liées à la dépressurisation

Dans le cas d'une petite dépressurisation, le système de contrôle environnemental maintiendra la capsule à une pression adaptée (pression atmosphérique) à l'aide des réserves d'air présentes à bord le temps que la capsule arrive à destination (à la station la plus proche).

 

En cas d’une dépressurisation plus importante, des masques à oxygène seront déployés dans l’ensemble de la capsule concernée.

On peut remarquer que ce système de sécurité est très proche de celui des avions, qui eux aussi utilisent des masques à oxygène en cas de dépressurisation. Mis à part le fait  que l’Hyperloop bénéficie de nombreuses années de recherches et d’innovation à ce sujet.

 

Enfin, face à une dépressurisation extrême (qui est des moins probables), les capsules non-concernées déclencheront leur système de freinage d’urgence, alors que dans la capsule concernée toutes les mesures citées précédemment seront mises en œuvre et l’Hyperloop en lui-même subira une re-pressurisation dans l’ensemble du tube.

 

NB: il y a aussi des capteurs de pression disposés sur tout le long du tube, ceux-ci permettant également de communiquer une dépressurisation aux capsules. (Quel est ce système de communication ? comment communiquent-ils ?IMPORTANT) => entraîne toutes les mesures citées.

 

 

  • Urgences liées aux tremblements de terre

La première implantation d’un Hyperloop serait sûrement en Californie, cependant, la Californie est une zone très sensible aux tremblements de terre. Comment parer à ce problème ?

- sur toute la longueur du tube, il y aura assez de flexibilité afin de résister à un tremblement de terre.

- il est aussi probable qu'en cas de gros tremblements de terre, les capsules reçoivent l’ordre d'activer leurs systèmes de freinage d'urgence mécanique.

 

  • Urgences liées aux activités humaines

Il y aura la même sécurité que dans les aéroports (caméras de surveillances …), de plus, l’accès aux zones sensibles du véhicule sera difficile car l’Hyperloop est sur pylônes. Par ailleurs, la présence de plusieurs sources d’énergie et d’un aspirateur d’air au-devant de l’Hyperloop limite l’effet d’une seule anomalie.

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La Sécurité

La Consommation

L’Hyperloop possède une faible empreinte thermique, cependant il nécessite une certaine énergie pour son bon fonctionnement.

Au total, l’énergie nécessaire au bon fonctionnement de l’Hyperloop est d’environ 485 kW/h pour un trajet de 560 km, soit 0,8 kW/h/km. Cela équivaut donc, par kilomètre, à la consommation d’un lave-vaisselle par jour. Cela peut paraître beaucoup, mais en comparaison, un TGV consomme en moyenne 2,3 kW/h/km et un avion 14,4 kW/h/km. (Pour le même nombre de passagers qu’une capsule d’hyperloop, soit 40).

 

Afin de fournir cette énergie, des panneaux photovoltaïques seront disposés tout le long de la ligne en question. Ces panneaux photovoltaïques ont une surface de 4,25m2 et une puissance de 120 Wc/m2.

Ces panneaux photovoltaïques pourraient fournir une puissance totale de 285 MW. Cependant, il existe deux grands inconvénients à leur utilisation. Tout d’abord, leur fabrication est très coûteuse et polluante, et ils sont assez fragiles.

 

Au total, ce sont 285 GW/h d’énergie qui vont être produits grâce à l’optimisation permise par l’utilisation de batteries et d’air comprimé mais aussi par l'énergie produite par les panneaux photovoltaïques. De cette manière, l’Hyperloop pourra à  coup sûr voyager sans problème d’énergie, de plus ce sera un transport dit “propre”; c’est-à-dire qu’il n’émettra aucune fine particule ou gaz à effet de serre. Il ne polluera pas pendant son fonctionnement mais lors de sa fabrication il pourra émettre des gaz à effet de serre, notamment lors de la fabrication des panneaux photovoltaïques. Cela reste cependant extrêmement mineur par rapport aux autres moyens de transport.

L'effet de serre : un enjeu majeur dont l'Hyperloop est une solution

Aujourd’hui, on entend fortement parler de l’Effet de Serre. Cela est la cause principale du réchauffement climatique que la Terre connaît en ce moment. C’est pourquoi l’objectif des années futures est de réduire les émissions de CO2.

Le fonctionnement de l’effet de serre peut être comparé à celui d’un couvercle pour pöele. En effet, l’atmosphère joue le rôle du couvercle et la la Terre celui de la pöele : La chaleur y est conservée grâce à l’atmosphère terrestre. Cela marche de la manière suivante : Tout d’abord, les rayons venant du Soleil sur la Terre entrent dans l’atmosphère. Ceux-ci sont ensuite réfléchis par la surface de la Terre et repartent en direction de l’espace. Mais parmis ces rayons réfléchis, une grande partie est encore une fois réfléchie vers la surface de la Terre, suite à l’abondance de gaz, à forte densité, appelés gaz à effet de serre, empêchant la lumière de passer. Les principaux sont le CO2 et la vapeur d’eau, même si celle-ci à des effets extrêmement moindres.

 

L’hyperloop est un transport propre permettant de remplacer l’avion et la voiture sur de grandes distances, permettant ainsi de réduire fortement l’émission de CO2, premier gaz à effet de serre. L’hyperloop a donc, en plus d’un avantage économique et un avantage en terme de vitesse, celui-ci a également un avantage en terme de développement durable.

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La Consommation
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Les lignes Hyperloop

 

L'Hyperloop sur pylônes 

L'Hyperloop se situera en effet en grande majorité sur des pylônes pour différentes raisons.

Tout d’abord, le mettre en souterrain coûterait trop cher en minage du tunnel, surtout sur de longues distances, auxquelles est destiné l’Hyperloop. Cependant, certains tronçons seront enterrés dans des montagnes ou autres endroits où cela est nécessaire.

 

C’est pourquoi le trajet se ferait surtout à la surface.

Mais donc, pourquoi sur des pylônes ?

C’est tout simplement pour occuper une surface au sol moindre. En effet, la surface utilisée au sol ne représente que celle des pylônes et non celle de tout le tube. Cela permet de réduire le coût en terrassement et permet également d’enjamber certains obstacles comme des routes ou des voies ferrées. On voit donc au niveau du prix, que les pylônes restent la solution la moins chère.

De plus, ils permettent également de garder une hauteur constante et donc une route la plus droite possible ; ce qui est primordial à une telle vitesse.

 

Face aux catastrophes naturelles, ils restent la meilleure solution. En effet, ils sont moins sensibles aux inondations, et s’adaptent aux mouvements du terrain. Ils procurent donc une certaine sécurité en cas de séismes

 

Finalement, les pylônes présentent une bonne solution commerciale, rendant le projet beau visuellement et donc plus vendeur.

L'optimisation de la route

L’Hyperloop étant un train naviguant à des vitesses sans précédent d’environ 1200 km/h, il doit garder une ligne plutôt droite afin de ne pas incommoder les passagers. En ligne droite, l’Hyperloop conservera sa vitesse constante, mais dans des courbes, celui-ci descendra jusqu’à 400km/h, permettant de garder un confort parfait pour le passager en ne dépassant pas l’accélération d’un G.

Mais afin de rendre le trajet le moins long possible et le plus confortable possible, l’optimisation de la route est primordiale. En effet, optimiser le passage de l’Hyperloop permet de gagner du temps de trajet et également beaucoup d’argent.

C’est pourquoi les lignes d’Hyperloop sont étudiées pendant des mois, afin de choisir la meilleure possible, rendant le trajet le plus droit possible, avec le moins d’encombrements. Les pylônes aident fortement à cette optimisation, rendant l’enjambement d’obstacles possible.

Le coût

Elon Musk, dans son dossier alpha, avait donné un prix de base de 6 milliards de dollars pour une ligne Los Angeles - San Francisco, soit 12 millions par kilomètre. En comparaison, le prix d’une ligne de TGV est d’environ 20 millions de dollars.

 

Cependant, le projet a évolué depuis le 12 août 2013, surtout au niveau du système de sustentation et de propulsion.

De plus, Elon Musk aurait sous-estimé le coût de son projet.

 

Aujourd’hui, suite à des fuites de documents, on sait que la société Virgin Hyperloop One projetterait un coût de 60 millions de dollars par kilomètre. Cependant, la ligne de TGV reliant Los Angeles et San Francisco a un coût s’élevant à 140 millions de dollars par kilomètre. La ligne d’hyperloop resterait alors 40% moins chère que celle de TGV.

 

L’objectif principal des différentes entreprises reste de pouvoir vendre un billet avoisinant le prix de celui du TGV.

À noter que le trajet en hyperloop serait sûrement moins coûteux qu’en voiture ou en avion sur ce trajet Los Angeles-San Francisco.

Les futurs lignes hyperloop

L’hyperloop est une concept qui intéresse de nombreux pays. En effet, c’est une innovation très prisée, de par sa vitesse de déplacement mais surtout son respect de l’environnement, grand atout par rapport aux autres moyens de transport.

 

La première ligne prévue s’installerait aux Etats-Unis, entre Los-Angeles et San-Francisco, conformément au dossier alpha d’Elon Musk. En effet, le projet alpha de l’hyperloop est basé sur cette ligne.

Mais cela ne s'arrête pas là : des lignes sont prévues dans de nombreux autres pays comme par exemple la ligne Dubaï-Abu Dhabi prévue en 2021, la ligne Mumbai-Pune prévue vers 2025, la ligne Los-Angeles Las-Vegas…

Les lignes Hyperloop

Les stations Hyperloop

Les stations d'arrêts de l’hyperloop sont une étape importante dans la concrétisation du projet. En effet, celles-ci doivent être les plus efficaces, optimisées et respectueuses de l’environnement possible.

 

L’entreprise ayant le plus communiqué sur les stations est la société HTT (Hyperloop Technologies Transportations).

Dans leur conception, la station est circulaire, ce qui facilite  les débarquements et embarquements. En effet, les capsules arrivent toutes du même côté et partent toutes d’un autre, permettant d’atteindre le seuil de 3600 passagers par heure. Le seul problème de cette forme circulaire est l’intégration en milieu fortement urbain. Faute de place, la station pourrait être obligée de rester en périphérie de la ville, rendant l’accès à pied plus compliqué.

Leur objectif est également de faire des stations d’hyperloop des pôles multimodaux, respectueux de l’environnement. En effet, la nature serait mise au coeur de la station et celle-ci serait électriquement autosuffisante grâce à de nombreux panneaux solaires. Leur station est de plus formée de plusieurs étages, dont certains consacrés à la multi-modalité (le fait de faire le lien avec d’autres transports), à des bureaux, des commerces ou encore des loisirs.

 

L’entreprise Transpod a également communiqué sur les stations.

Leur modèle est plus basique que celui de HTT. Il ressemble fortement à celui d’une gare de TGV. Cependant, tout y est fait pour simplifier l’expérience du passager : les billets sont préenregistrés et les contrôles sont efficaces grâce à la robotisation. De plus, manquer son pod n’est plus un problème. En effet, il est possible de prendre le suivant, sans attendre, grâce aux pods voyageant à un  intervalle régulier d’environ une minute.

Tout comme HTT, Transpod place la nature et le développement durable au centre de sa station, laquelle est également électriquement auto-suffisante et la verdure y est très présente. Elle a aussi comme vocation d’être un pôle multimodal. Cependant, Transpod ne semble pas vouloir créer des commerces ou bureaux dans la station-même.

L'intermodalié avec les autres moyens de transports

Comme énoncé précédemment, les stations hyperloop pourraient permettre l’intermodalité entre l’Hyperloop et d’autres moyens de transport. Il existe de nombreux moyens de transport avec lesquels l’Hyperloop pourrait communiquer, mais le moyen de transport avec lequel il a le plus de chances de communiquer avec est l’automobile (bus, navettes et voitures autonomes).

Le domaine de l’automobile est actuellement en plein essor. La voiture de demain risque d’être autonome et il est probable que dans un futur de plus en plus proche, les voitures deviennent des robots-taxis. La marque Renault fait notamment beaucoup de R&D dans ce domaine. En effet, au Mondial de l’automobile de 2018, Renault a présenté trois de ses concepts car de voitures autonomes.

 

Son premier concept est le “Renault EZ-GO”. Ce concept est un “robot véhicule” autonome et sans chauffeur. Il possède un moteur électrique. C’est un véhicule (permet de se déplacer etc) mais il incarne aussi un service. En effet, contrairement aux voitures actuelles, il constitue une nouvelle alternative aux transports publics, comme le métro et le bus. D’ailleurs, il est très facile de voyager avec ce robot-véhicule, il suffira juste de le réserver avec une application smartphone. Par ailleurs ce véhicule se veut confortable et convivial, ainsi l’utilisateur peut faire ce que bon lui semble pendant ses trajets.

Le second concept  présenté par Renault au Mondial de l’automobile est le “Renault EZ-ULTIMO”. En résumé, c’est la version luxe et plus haut-de-gamme que son petit frère le EZ-GO.

Le troisième et dernier concept de Renault présenté au Mondial de l’automobile possède une toute autre fonction. En effet, le “Renault EZ-PRO” possède les même caractéristiques que ses cousins, mise à part que son utilisation est à but professionnelle. En effet, ce véhicule est spécialisé dans la livraison de biens.

Une autre grande start-up a présenté des concept de robot-véhicules autonomes au Mondial de l’automobile : Navia. Navia est aussi une société française qui est spécialisé dans le domaine du véhicule autonome avec deux de ces véhicules qu’elle a présenté au Mondial de l’automobile: “Autonom Shuttle” et “Autonom Cab”.

Nous voyons bien ici que l’intermodalité d’Hyperloop avec d’autres moyens de transport est possible, notamment avec les stations hyperloop et le domaine automobile.

Les stations Hyperloop
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Renault EZ-PRO
Renault EZ-ULTIMO
Renault EZ-GO
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